Il pratique depuis 1958 et enseigne les pratiques chinoises de santé et d’éveil depuis 1974. Il est considéré comme l’un des pionniers de l’Art du Poing Chinois (Kung-Fu Wushu) et France et comme le pionnier du « Qigong », donc de la « Gymnastique énergétique du Tao » (Tao-Yin ; Daoyin ou Do In).
Auteur écrivain il a écrit et fait publier près d’une trentaine d’ouvrages. Mais en tant que rédacteur de presse et rédacteur en chef il a à son actif plusieurs centaines d’articles et une vingtaine de Hors-Séries (Médecine Chinoise, Méditation, Cuisine et diététique chinoises, Thé chinois…). Il est le fondateur de la Revue bimestrielle Tao-Yin et du site des Arts Classiques du Tao : https://www.tao-yin.fr
Il a pratiqué les Budo Japonais sous la direction de Maîtres prestigieux dont Henry Plée, le pionnier du Karatedo (Karaté) en Occident, qui a obtenu le 10eme Dan et le Titre honorifique de « Professeur du Siècle ». Il a commencé la pratique sous sa direction à partir de 1960 et a été enseignant au Dojo de la Montagne Sainte Geneviève. Il a étudié l’Aïkido sous la direction de Dominique Balta, disciple des Maîtres Nocquet , Noro, Murashige et pratiqué lors de stages sous leur direction. Il a également été l’un des tous premiers élèves du Maître Coréen Lee Kwan Young et il a obtenu le 3eme Dan de Taekwondo au Kukkiwon de Séoul en 1973.
Il découvre les Arts du Poing Chinois en 1969 lors d’un séjour étudiant aux USA en 1969 (Philadelphia Institute) et les pratiques énergétiques taoïstes (Daoyin Qigong) sous la direction de Shen Tian Chi, alias Ray Huang ou Huang Renyu (1918 2000), qui fut le principal assistant de Joseph Needham de l’Université de Cambridge (1900 1995) à San Francisco. Ray Huang lui donne une lettre d’introduction pour qu’il puisse continuer cette pratique à Paris sous la direction d’un ami Chinois. Il s’agit du Maître Wong Tai Ming, alias Wang Zemin ou Wong Tse Ming (1909 2002) sous la direction duquel il étudiera pendant une dizaine d’années. Wang Zemin, passionné par les pratiques chinoises fut le disciple de deux Maitres très connus : Yip Man (du Wing Chun) (1893 1972) et Wang Xiangzhai (du Xingyiquan Ecole du Yiquan Dachengquan) (1885 1963).
Il figure dans les généalogies officielles des disciples de ces deux Maîtres. Georges Charles se rendra plusieurs fois à Hong Kong, Taiwan, Singapour afin de pratiquer sur place. Il sera diplômé enseignant de la HKCMAAL (Hong Kong -Hong Kong Chinese Martial Arts Association) et de la KFROC (Taiwan – Kuoshu Federation ot the Republic of China).
Lorsque Wang Zemin quittera la France pour retourner en Chine il léguera la succession de son Ecole à Georges Charles. Celui-ci deviendra donc « Maître Héritier et Successeur » d’une Ecole (San Yiquan) appartenant à la Branche du Xingyiquan du Hebei en Cinquième Génération. Les Maîtres de cette branche sont Li Laoneng ou Li Nengjan (1842 1919) Guo Yunshen (1864 1935) Wang Xiangzhai (1885 1963) Wang Zemin (1909 2002) et donc Georges Charles (Cha Lishi). Mais les racines de cette pratique remontent au Général Yue Fei (1103 1142).
Le Xingyiquan est reconnu comme l’un des Trois Principaux Arts Internes en Chine avec le Taijiquan (Poing du Grand Faîte) et le Baguazhang (Paume des Huit Trigrammes). Le Xingyiquan (Poing de l’Intention prenant Forme) est considéré depuis 2009 comme « Trésor National Historique et Culturel de la Chine ». Ceci est confirmé sur la Stèle Franco-Chinoise du Mémorial du Xingyiquan à Hangzhou dans le Hebei. Georges Charles est le premier non-chinois, si on excepte le Japonais Sawai Kenichi (1903 1988), auquel un tel titre a été délivré. Son titre officiel exact est « Shengren Daoshi » littéralement « Etre Réalisé qui Maîtrise la Voie ».
Un fait non négligeable est que Wang Zemin, qui appartenait à une grande famille chinoise, jadis « Protectrice de Hangzhou », a été étudiant chez les Jésuites français de Canton de 8 à 20 ans et parlait un français parfait bien que connaissant le chinois classique et les Classiques de la Chine. La transmission s’est donc effectuée en français mais avec la connaissance profonde du chinois des Lettrés.
Georges Charles représente donc, du fait de son expérience de la pratique et de son enseignement, de par sa formation et de ses rencontres un cas un peu exceptionnel.