Gratitude et joie Confronté à une sévère épreuve de la vie, il est si tentant de compter ses maux. Pourtant, la capacité à trouver des satisfactions autour de soi, la prédisposition à l’optimisme, même dans des situations difficiles, ça se travaille, c’est comme un muscle. C’est source de renaissances intérieures et de régénérations cellulaires. Citer Descartes est opportun : « J’ose croire que la joie intérieure a quelque force pour se rendre la fortune plus favorable. » L’humain n’est pas naturellement créé pour être négatif, nos freins et nos barrières sont des constructions mentales. Dans un contexte âpre, cultiver l’optimisme représente peut-être quelques efforts à produire, mais ils en valent la peine. Donc, suivons André Gide, qui a si bien écrit : « Il faut suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant. »